Comédie en cinq journées
de Louise Doutreligne
Mise en scène : Jean-Luc Paliès
- Théâtre La Limousine Centre Dramatique National, Limoges ; Hôtel Lutetia, Paris

Avec
Bernadette Le Saché
Maud Rayer
Georges Trillat
Jean-Christian Grinevald
Erick Deshors
Pierre Tessier
Gérard Audax
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Décor : Karl Filzenstein
Lumières : François Austerlitz
Musiques : Joël Barret

Le pitch
Souvenirs, rancoeurs, ambitions, désillusions, s’entrechoquent dans un entre-texte « troué » aux pensées débutées, avortées, tissant une sorte de tableau suspendu…impressionniste et énigmatique.
… La compréhension véritable se situe toujours entre-deux… mensonges… deux portes… deux vérités… deux publics (?).
Espace entre-deux permettant les déambulations, les entrées vives, le montage… cinématographique.
Lieu de passage, le sol (feutre et gravier) développera des couleurs acoustiques différentes… L’espace sonore devra charger l’atmosphère de « sons » reconnaissables, mais des « véritables » thèmes musicaux s’infiltreront entre-deux « bruits » tentant et définir une musique pour chaque personnage.
L’espace « photographique », architecture scénique devra définir les espaces entre-deux ambiances successives et suivre l’Acteur de près.
Cette « vraie » comédie est aussi une pièce « Bourgeoise », menacée par la présence de l’Artiste en son sein, une pièce « Catharsis » s’offrant en miroir « d’une génération », une pièce « Poétique » décrivant l’apparence matérielle au profit « d’un réel imaginaire »… une pièce « Baroque » en somme…

Partenaires
- Ministère de la Culture
- D.R.A.C. Limousin-Région Limousin
Revue de presse
Comédie bourgeoise dans laquelle s’introduit la subversion poétique. Une drôle d’histoire qui reflète les hésitations et les déséquilibres d’une génération. La douceur du rire
Sélection – Le Monde
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Même lorsqu’elle aborde les sujets les plus quotidiens, Louise Doutreligne ne peut s’empêcher de creuser, d’aller au fond des choses, avec Les Jardins de France nous sommes en apparence bien loin de Teresada’, quoique si l’angoisse mystique a laissé la place à l’angoisse existentielle, il reste l’angoisse… C’est une œuvre belle et forte, tragique et drôle. Les comédiens ont un talent fou et la musique de Joël Barret crée une atmosphère surprenante.
Jacques Parneix – Le Populaire
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Louise Doutreligne, après l’adaptation hyperclasssique de Conversations sur l’infinité des Passions, fait un saut dans l’hypercontemporain. Tout y est, du tennis démocratisé au caméscope qui sert de journal intime. On frôle la caricature pourtant le texte sonne juste, on se rend compte que c’est écrit au scalpel, ciselé, poli. Ecrit quoi…
Joël Janouteau – La Montagne
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Ici l’écriture de Doutreligne est quelque peu différente d’autres de ses pièces : plus simple, plus accessible mais aussi plus mystérieuse.. Dans un décor contemporain et une disposition bi-frontale (les personnages étant pris en sandwich par le public; ce même public se miroite dans ces ex-soixant’huitards) les relations personnelles complexes ont tendance à prendre de plus en plus d’ampleur.
Jacques Morlaud – L’écho du Centre
Quelques photos






